Libérer la franc-maçonnerie africaine de ses démons.
Développer la franc-maçonnerie libérale adogmatique en Afrique pose la question du bilan de la présence et des pratiques que la franc-maçonnerie régulière y exercent.
Pour avoir une chance de développer la franc-maçonnerie libérale adogmatique et avoir la possibilité d'y faire valoir les principes et les valeurs qu'il défend, le Grand Orient de France doit dresser un bilan sans concession de la présence maçonnique en Afrique et accepter de décrire aussi précisément que possible les pratiques locales.
Ce bilan doit notamment établir les conséquences de cette pratique de la maçonnerie régulière selon laquelle les chefs d'Etats sont simultanément les Grands Maîtres de leurs obédiences nationales. Sachant par ailleurs, qu'elles bénéficient de la reconnaissance de la Grande Loge Unie d'Angleterre (GLUA) et sont largement épaulées par la Grande Loge Nationale Française (GLNF). Une Tenue de Grande Loge accueille chaque année ces chefs d'Etats-Grands-Maîtres.
Si le propre de la Franc-Maçonnerie est de travailler à l'émancipation des peuples, on ne voit pas comment cet objectif peut être atteint dans ces conditions.
Sous la Voûte étoilée publie deux entretiens avec Joseph Badila, fondateur du GOLAC (Grand Orient et Loges Associées du Congo), Grand-Maitre puis Grand Commandeur du Suprême Conseil du Congo.
Il parle de Denis Sassou N'Guesso, président du Congo-Brazzaville, et Grand-Maître de la Grande Loge du Congo (GLC), obédience régulière.
Olivier Mouebara, journaliste à Congo-Liberty :
"Les francs-maçons ont le droit et le devoir d'éliminer les corrompus et les traîtres à leur serment"
Joseph Badila
Gérard Contremoulin
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