Brigitte Barèges peut-elle rester membre de la franc-maçonnerie ?
Il est donc bien avéré puisqu'elle "revendique son appartenance maçonnique" que Brigitte Barèges, ex députée et toujours maire de Montauban est membre de la Grande Loge Féminine de France.
Les déclarations auxquelles elle s'est, par deux fois, livrées sont indignes de tout humaniste et encore moins tolérable chez un franc-maçon.
Qu'on en juge :
1/ elle a proposé de soumettre l'accès à l'emploi au principe de "préférence nationale", ce qui est une revendication identitaire du front National ;
2/ à propos du projet de loi sur le mariage de deux personnes de même sexe, on lui attribue un : "et pourquoi pas des unions avec des animaux ? ou la polygamie ?"
On peut avoir des opinions différentes sur les propositions qui sont élaborées dans les différents groupes politiques des parlementaires, législateurs. On peut aussi exprimer avec force ses convictions. Mais peut-on se permettre ce genre de raccourcis ? De faire ainsi dans le glauque ? D'autant plus lorsque l'on s'est engagée dans une démarche d'amélioration matérielle et morale, intellectuelle et sociale de l'Etre humain et de la société ? Très certainement pas.
Mais Madame Barèges n'en a cure, manifestement. Pourquoi alors lui permettre de continuer à "revendiquer son appartenance maçonnique" ? En tout cas, il est clair que les francs maçonnes et les francs-maçons auront beaucoup de mal à lui accorder leur reconnaissance !
Cette affaire en rappelle une autre qui a demandé pas moins d'une loooooongue année pour son élucidation (et encore !) : celle de l'avocat, membre du staf de Marine Le Pen, Valérie Le Douguet, initié (illégalement nous a-t-on dit enfin) dans une loge du GODF...
D'une manière générale, ne serait-il pas plus simple et surtout plus efficace que les obédiences de la "maçonnerie française" adoptent ensemble une déclaration (ou tout autre style de texte) par laquelle elles réaffirmeraient clairement l'incompatibilité de l'appartenance à une obédience maçonnique pour celles et ceux qui ont tenus ou tiennent encore des propos manifestement extrémistes, racistes, xéniophobes, ou comme ici, homophobes... tout comme l'appartenance à des organisations s'en revendiquant.
Gérard Contremoulin
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