En quelques heures, aujourd'hui, les informations se mettent à circuler. Et l'on constate que,
décidément, les laïques ont encore beaucoup à faire pour exister REELLEMENT face au lobby religieux qui inspire et prévaut dans le fonctionnement des institutions
européennes !
La réunion du 14 novembre prochain aura été précédée d'une réunion qui s'est tenue le 12 juillet dernier à
Bruxelles, où n'étaient invités que les représentants des églises !
Cette réunion, dont on peut, grâce au Comité 1905, lire un résumé en
français ICI et un compre-rendu en anglais
LA.
Les autorités religieuses passent à l'offensive en se positionnant comme le meilleur recours face aux catastrophes. Ils
prennent ici l'exemple de l'été caniculaire de 2003 en France, comme le montre cet extrait :
"Au moment de la canicule de
l’été 2003, en France, les personnes âgées les moins affectées ont été celles appartenant à une communauté. Ainsi, le lien ne se fait pas uniquement comme une transmission de savoir, comme
préservation de la mémoire, mais comme un échange de dons, dans une perspective de gratuité » (Extraits de l’allocution du Métropolite Emmanuel, président de l'Assemblée des Evêques Orthodoxes de
France, et
président de la
Conférence
des Églises Européennes)."
Leurs interventions mettent l'accent sur la primauté, selon elles, du lien communautaire sur tout autre, une sorte d'union
sacrée des religieux face aux pouvoirs légitimes des Etats. Est-ce à cela que doivent servir les institutions européennes financées sur fonds publics ?
Il est curieux de remarquer que de ce point de vue, les églises adoptent la même stratégie que les organisations à caractère
sectaire dont on a pu remarquer la présence d'adeptes avec des T-shirts bien identifiables lors des tremblements de terre ou des passages de tornades et/ou de cyclones...
Mais au delà de cette réflexion d'ordre général, il faut donner de la force à la parole laïque lors de la réunion du 14
novembre. Il faut se manifester par mail auprès des organisateurs de cette réunion en demandant à y participer.
Gérard Contremoulin
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