Catherine Jeannin-Naltet, "les rites et le folklore" de la GLFF.
A l'occasion du colloque sur la Laïcité organisé ce dimanche à Dijon par la Grande Loge Féminine de France, Catherine Jeannin-Naltet, Grande-Maîtresse, a accordé un entretien au "Bien Public".
Elle y présente son obédience, ses orientations et l'approche que l'on peut faire aujourd'hui d'une obédience maçonnique féminine et moderne. Elle y déclare notamment que si l'on peut désormais prendre contact avec son obédience par internet, "Toutefois, les rites et le folklore qui nous sont propres n’ont pas changé."
On connaît le franc-parler, parfois déroutant, de la Grande-Maîtresse. On l'a vu prendre des positions dans la presse parfois iconoclastes même si certaines ont été démenties ensuite.
Mais qu'une Grande-Maîtresse évoque le "folklore" propre à son obédience ne laisse pas de s'interroger sur les perspectives qu'elle trace ainsi...
De même, lorsqu'elle parle des "rites". Ce pluriel semble exprimer une considération désormais réelle d'égalité entre eux, détachée de tout aspect préférentiel de l'un sur les autres. Excellente nouvelle pour nos soeurs que de pouvoir se mouvoir dans l'un ou l'autre au mieux de leurs choix pour leur cheminement initiatique.
Ces deux mots au sens particulièrement porteur, utilisés par la Grande-Maîtresse dans un entretien destiné à être publié, deviennent une parole publique.
Comment se traduiront-ils ?
Gérard Contremoulin
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