GLNF - Les voeux du Grand Maître Jean-Pierre Servel pour 2013
Vœux du Grand
Maître
de la Grande Loge Nationale Française
Pour beaucoup, le monde d'aujourd'hui est difficile à déchiffrer. Tout semble contradiction. Les innovations humaines, si riches d'espoir, sont-elles toujours porteuses de confiance ? Ne conduisent-elles pas l'Homme vers des solutions, certes, mais aussi vers de nouveaux défis ? Relayés par des médias numériques et éclatés, les souffrances des peuples, les revendications, les actes d'héroïsme eux-mêmes, montrent des dissensions plus souvent qu'ils ne suscitent le sentiment des vertus en marche vers la fraternité humaine.
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Et puis, on aura une attention particulière pour ce paragraphe :
Dans cette année 2013, je souhaite à tous les Frères de la Grande Loge Nationale Française de trouver, dans le travail qu'ils font à la Gloire du Grand Architecte de l'Univers, qui est Dieu, un Orient lumineux et vrai, qui leur conserve l'humilité, la sagesse, le sens de la fraternité.
Cette traduction donnée du GADLU est la lecture qu'en font les Francs-Maçons "réguliers" dans le reste du Monde, comme l'indiquait Michel Singer, ancien Grand Chancelier de la GLDF : "seuls les environ cent mille maçons français sont concernés par une approche adgmatique de la pratique maçonnique. Tous les autres pays du monde ont des obédiences ou sans équivoque, le symbole du Grand Architecte de l’Univers représente Dieu, tout simplement."
Ce rappel de l'orthodoxie n'est pas surprenant de la part d'une GLNF qui se renconstruit dans la sérénité et qui chemine pour récupérer sa reconnaissance de Régularité auprès de la GLUA.
Mais ce rappel se situe entre deux interventions de Marc Henry. Le 21 décembre, l'interview du Figaro-Magazine sur "le message révolutionnaire de Jésus" et le 15.janvier, la conférence de Presse sur l'état des travaux pour la création d'une "Confédération des Obédiences Traditionnelles Régulières Françaises".
Comme s'il y avait un impératif absolu à manifester le plus grand attachement à cette manière de maçonner et de remettre Dieu et/ou Jésus au coeur de la démarche maçonnique.
Ce qui ne va pas faciliter la tâche de celles et de ceux qui, dans les Loges, en sont réduits à de douloureuses contorsions pour concilier une telle démarche avec le fort attachement aux valeurs laïques.
Gérard Contremoulin
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